R7 - MANTASOA - AMBATOMANGA

UTMB
ITRA

L’ancienne route de l’Est

Classique

📍 1. MANTASOA
A accueilli la première cité industrielle de l'océan Indien au 19e siècle. Jean Laborde est l'initiateur de ce projet. Arrivé par accident à Madagascar, il a su convaincre la Reine Ranavalona I (1828-1861) de financer des travaux pour la fabrication locale de produits manufacturés : haut fourneau, atelier à canons, four à faïence, bain de la Reine, et même un parc zoologique. Par ailleurs, il y construit aussi son tombeau ainsi qu'une résidence, semblable à celle qu'il a bâtie à Antananarivo.

📍 2. ROUTE DE JEAN LABORDE
Afin de relier Mantasoa au rova d'Antananarivo, Jean Laborde trace une route carrossable longue d'une cinquantaine de kilomètres. Cette route a été aménagée pour faciliter le transport de nombreux produits réalisés sur le site.

📍 3. ANTANIMARINA
Petit village fortifié dont la protection est marquée par un fossé circulaire. À l'extérieur de cet ancien village sont conservés quelques tombeaux anciens. Antanimarina offre une vue magnifique sur une grande étendue de rizières. À part l'agriculture, l'activité prédominante est l'exploitation de la forêt (fabrication de charbon de bois, confection de planches, madriers et bois ronds pour les constructions).

📍 4. AMBATOMANGA
Ce village était autrefois la limite entre l'Imerina et le pays « Bezanozano ». Il est facilement repérable grâce au grand rocher à qui il doit son nom et près duquel le village a été construit. Ambatomanga était le lieu de transit de tout étranger voulant entrer à Antananarivo. Cette localité est très connue pour l'élevage de vaches laitières.

Descriptif technique

Niveau: Difficile

Durée: 4H

Distance: 16,3KM

Situation | Départ: Prendre la RN2 et la suivre jusqu’à Ambatolaona (PK53). De là, bifurquer à droite pour Mantasoa (12km). Au retour, par la RIP 2, atteindre la RN2 à Ambohimalaza via Anjeva (20km).

Dénivelé positif / négatif: +556m / -534m

Altitude mini / maxi: 1345m / 1461m

Infos utiles

LA CHARRETTE

La charrette a été vulgarisée en parallèle avec la construction des premières routes. Au début de la colonisation, un exploitant français du nom de Bouts a développé une fabrique produisant le type de charrette utilisé actuellement sur les Hautes Terres. Le gabarit de ce modèle est imité sur celui des voitures du Corps Expéditionnaire pour la conquête. Sa forme est beau- coup plus massive par rapport à celles d’autres régions : une caisse en planches d’eucalyptus, deux roues en bois à 14 rais munies de bandages métalliques de 1,10 m ou 1,20 m de diamètre, de freins à patins de bois. Ce moyen de transport joue un rôle important dans l’économie rurale (transport d’engrais, de foin et de divers autres produits).

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